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[i57i]
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DE LA VILLE DE PARIS.
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331
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CCCCXXVII [CXIV]. — [Mandement au même sujet.]
9 juin i57i. (A, fol. 177 r°. B» -°1- 86 r"-)
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De par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris.
"Il est enjoinct à Charles Pouldrac et Simon Grignon!1' de prendre garde et empescher que aucuns basleaulx, de quelque grandeur qu'ilz soyent, ne yssent hors de ceste ville de Paris, jusques à mardy
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prochain, pendant lequel temps ladicte Ville en prendra tant que besoing sera, pour aller charger du bois pour la provision d'icelle Ville, suyvant la publication qui en a osté faicte ce jour d'huy à son de trompe.
"Faict au Bureau de lad. Ville, le neufviesme jour de Juing mil cinq cens soixante unze, n
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CCCCXXVI1I [CXV]. — [Lettre du Roi tour le recouvrement des] iuc mil livres,
[ET ORDRES EN CONSEQUENCE.] 8 et 11 juin i57i. (A, fol. 177 r°. B. -°1- 86 v°.)
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De par le Roy.
t-Très chers et bien aînez, pour ce que nous avons entendu qu'il n'a encores esté que bien peu receu de la somme de troys cens mil livres tournois que vostre Ville doibt fournir, el que nous nous asseurions debvoir estre prestz dedans le quatre ou cinqiesme jour de ce present mois, nous avons advisé vous faire encores ceste lectre, pour vous dire que nous trouvons merveilleusement estrange que ceulx de vostredite Ville, qui ont eu tous les soulagemens qu'il est possible durant les guerres et amendé des ruynes et despence que ont supporté toutes les autres villes, facent si mauvais debvoir de paier leurs cottes partz et portions, quelques promesses que nous ayez faictes de monstrer le chemyn aux autres villes, et quc si dedans le dix ou unzeiesme du present mois
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lad. somme n'est entierement preste, avec les autres deniers de lad. subvention des Receptes generalles, estre envoyée le lendemain douzeiesme dud. moys à Metz, pour le prochain premier payement des Reistres, nous aurons 1res grande occasion de nous en addresser particullierement à vous.
«Et afin que vous en puissiez faire les dilligences requises, nous vous envoyons lectres addressantes à noz amez el feaulx les gens tenans nostre court de Parlement'2', Chambre de noz Comptes, Court des Aydes, ceulx du corps dela Chancellerie, et Prevost de Paris, pour les leur presenter, par lesquelles nous voullons leurs gaiges estre arrestez, et toutes autres sccancc et exercice de leursdictes charges et estatz leur estre deffenduz, tant etj usques à ce qu'ilz ayeul satisfaict à leurs coites partz et portions desd, trois cens mil livres. Et oultre pour demonstrer aux niar-
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C Var. «Simon Dignon- (A). La leçon du Registre B est préférable. Simon Grignon était capitaine du pont de Charenton en août 1570 (ci-dessus, p. 186 et note 2).
P' De oes lettres adressées aux Cours souveraines par l'intermédiaire du Bureau de la Ville, le texte dut être identique. Nous possédons celles qui furent envoyées au Parlement; elles portent la mème date que les présentes (8 juin) et furent transcrites le 12 sur le Registre du Conseil : «A noz amez et feaulx. Nous pensions, suivant ce que nous vous avons ces jours passez (voir lettres du 27 mai précédent, p. 328, note 4) escript de faire en sorte que tous ceulx de vostre corps payassent ce qu'ilz sont taxez pour leur cotle part ct portion des trois cens mil livres de la subvention generalle, qu'ilz se mettoient en debvoir d'y satisfaire, considerans que c'est chose tant necessaire pour le bien, repos et souUagement de nostre Estat et Royaulme, et particullierement de chacun de noz subjeclz; toutes fois nous avons entendu que la pluspart sont reffusans ou delayans de ce faire, et n'a esté encores comme rien receu. ... A ceste cause, nous voullons et vous mandons que vous ayez à deffendre ausdictz reffusans ou dillayans de payer, asscavoir pour les Prcsi-dentz et conseillers l'entrée et sceance en nostre court de Parlement, pour les advocatz d'entrer et plaider au barreau, pour les greffiers et huissiers l'exercice de leurs charges et estatz, et pour les procureurs do postuller et occupper pour leurs partyes; et oultre faire arrester les gaiges de nosd. Presidentz et conseillers, tant et jusques à co qu'ilz ayent satisfaict à ce qu'ilz sont tenuz,.. . etc Donné à Lyons, le vin" jour de Juing rail v° lxxi.j- {Archives nat., X" 1682, fol. a35.) Celte lettre n'eut pas plus de succès que celle du 27 mai précédent, et les officiers des Cours souveraines n'en continuèrent pas moins à poursuivre leur exonération do toute taxe. Au commencement d'août, ils n'avaient encore rien payé, et les Echevins Fr. Dauvergne et Simon Rouquet remontraient au Roi que l'on ne parviendrait jamais à réunir seulement 200,000 livres, si ces officiers obtenaient d'étre dispensés. Leurs cotisations réunies s'élevaient à près de 60,000 livres. (Lettres desdits Echevins à leurs collègues du Bureau, en date du 3i juillet 1571, Archive» nat., H 1881, à la dale.)
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42.
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